Au fil des années, les pratiques des médecines douces ont beaucoup évolué. L’homéopathie n’échappe pas à la règle. De nombreux spécialistes ont commencé à s’intéresser à ce que l’on appelle l’homéopathie uniciste. C’est un courant que peu de personnes connaissent aujourd’hui.
Malgré cela, plusieurs praticiens de grande envergure, à l’instar du Docteur Philippe Peyronnet, ont décidé de se spécialiser dans la discipline. Il semblerait qu’elle présente des bienfaits remarquables. En quoi l’homéopathie uniciste est-elle particulière ? Quand peut-on y recourir ?
Homéopathie uniciste : c’est quoi ?
D’une manière générale, l’homéopathie uniciste se base sur un seul produit pour traiter les pathologies. Elle fait partie de la grande famille de l’homéopathie. Celle-ci est composée de l’homéopathie isothérapique, de l’homéopathie complexiste, de l’homéopathie pluraliste et, bien entendu, de l’homéopathie uniciste.
Une amélioration générale de l’état global du patient
Vous l’aurez deviné, les méthodes pratiquées dans le cadre d’une homéopathie complexiste vont dans le sens inverse de celle de l’homéopathie uniciste. Alors que la première désigne un traitement composé d’un ensemble de médicaments homéopathiques différents, la seconde ne se consacre qu’à un seul.
En fait, c’est la version classique de la discipline. L’objectif est d’améliorer l’état global d’un patient donné. De ce fait, il ne s’agit pas de traiter uniquement les symptômes pour les faire disparaître. Dans ce même contexte, l’homéopathe uniciste n’utilise qu’un seul remède homéopathique. Il peut même se limiter à l’administration d’une seule dose.
À propos de Philippe Peyronnet
Bien entendu, la maîtrise de la discipline requiert des compétences solides. Pour les acquérir, une formation homéopathe s’impose. Si vous êtes intéressé, vous pouvez aussi suivre une formation en ligne en homéopathie. C’est, d’ailleurs, ce que plusieurs spécialistes ont fait.
Philippe Peyronnet est indéniablement l’un d’entre eux. C’est un homéopathe uniciste chargé d’enseigner la discipline à l’Université Paris 13. Il a publié plusieurs livres sur la médecine alternative dont nous parlons à l’instar du “Guide pour l’homéopathie uniciste” et de “Your Pathway to Classical Homeopathy”. Il possède son propre cabinet à l’école Polytechnique de Paris.
Le patient au cœur de l’homéopathie uniciste
Comme nous venons de le voir, l’homéopathie uniciste consiste à recourir à un seul remède homéopathique. Dans ce même ordre d’idées, la discipline se base sur le principe de l’individualisation.
À travers celui-ci, le spécialiste aide le patient à mobiliser ses propres forces. Le but est de l’aider à mettre fin aux différents symptômes ressentis. Aussi, la thérapie homéopathique est proactive : le patient est engagé dans le processus de sa propre guérison. Pour sa part, l’homéopathe se base sur ses connaissances et sur son expérience afin de trouver le meilleur remède possible aux maux du patient.
Deux remèdes différents pour deux patients ayant la même maladie
La prescription d’un traitement homéopathique est basée sur les symptômes et sur les éventuelles réactions du patient. Le professionnel ne tient donc pas compte de la maladie en premier lieu. Pour parvenir à mettre au point le traitement le plus efficace, il doit connaître parfaitement son patient.
Compte tenu de ces spécificités, lorsqu’il s’agit de traiter deux patients souffrant de la même maladie, il est tout à fait possible de prescrire deux remèdes homéopathiques différents. En effet, comme nous l’avons indiqué, le praticien tient compte des spécificités de chacun d’entre eux.
Les cas où il est possible de recourir à l’homéopathie uniciste
Un homéopathe peut recourir à l’homéopathie pour traiter les cas suivants :
- Les dysfonctionnements qui affectent le transit intestinal
- Les cas d’insuffisance veineuse
- Les problèmes cutanés, à l’instar du psoriasis, de l’acné et de l’eczéma
- Les infections respiratoires causées par les allergies.
N’oubliez pas de faire appel à un homéopathe compétent et reconnu, détenant le label du Registre de médecine empirique (RME).