La phytothérapie est une discipline reposant sur l’utilisation des végétaux à des fins thérapeutiques. Cependant, beaucoup de personnes sont curieuses de comprendre comment cela fonctionne. Découvrez dans cette section, la façon dont se pratique cette discipline.

Une application par les plantes médicinales

En pratique, la phytothérapie se base sur les extraits. Les tiges, graines ou feuilles sont utiles à la fabrication de celles-ci. Pour garantir leur efficacité, cela nécessite le fait qu’elles ne doivent pas être trop exposées au soleil. Afin de plonger davantage dans la connaissance des extraits, optez pour une bonne formation pour devenir phytothérapeute.

Une plante est dite guérisseuse, si ses différentes propriétés permettent au corps humain ou animal de retrouver sa vigueur. Elle possède alors des capacités anti-inflammatoires, sédatives, analgésiques, stimulantes ou antibactériennes. Ses différentes fonctions peuvent se distinguer entre autres par la poudre à titre d’exemple.

La poudre sert généralement de gélules, de teintures et de comprimés. C’est la partie végétale séchée, pulvérisée puis tamisée qui donne l’effet rémunérateur. Le broyage se fait à froid sous un azote liquide. Les extraits, quant à eux, sont des préparations souvent concentrées. Elles sont faites par macération dans un solvant comme l’eau ou l’alcool. L’évaporation du solvant donne un extrait moelleux, sèche ou fluide.

Le nébulisat est un extrait sec issu de la pulvérisation fine d’un échantillon de liquide dans une enceinte traversée par un courant d’air chaud. Le mode opératoire doit se faire avec précaution. L’alcoolat qui est aussi le résultat d’un mélange, est obtenu par distillation de celles qui sont sèches ou fraîches, macérées dans l’alcool. La teinture mère homéopathique est obtenue grâce à une plante fraîche qui reste à macérer dans l’alcool à 70° sur une période variable.

Une conception de remèdes

L’​​​​​infusion consiste à laisser reposer sous un couvercle le végétal dans de l’eau chaude ou tiède pendant un certain temps. Pour élaborer une décoction, il faut mettre des petits morceaux de cette dernière, à bouillir environ 10 à 30 minutes. La macération implique de laisser la plante macérer dans un liquide froid comme l’eau, l’alcool, l’huile ou le vinaigre pendant des heures. Buvez ensuite le mélange filtré. Pour appliquer l’inhalation, il suffit de respirer la vapeur émanant de l’eau bouillante contenant votre végétal plusieurs fois par jour.

En outre, un système immunitaire fragile peut être perturbé par l’apparition d’une pathologie par exemple. Savoir quoi prendre en fonction du mal détecté est important. Sachez donc comment appliquer ce qu’il faut à l’instant tout en respectant les conditions de dosage. Tout liquide n’est pas bon à prendre. Vérifiez donc que votre mélange n’est pas toxique.

S’agissant d’une consultation, une heure suffit pour l’appliquer sur un patient. Le phytothérapeute examine le patient en lui posant des questions sur ses habitudes de vie. Son rôle est d’exécuter ensuite une analyse des symptômes liés à sa pathologie afin de lui prescrire une ordonnance. Il pourra ainsi être en bonne santé.

Par ailleurs, le choix d’une plante implique une grande maîtrise de cet univers. Un choix toxique ne fera qu’empirer le mal dont vous souffrez. Optez pour un accompagnement de préférence par un spécialiste du domaine pour ne pas perdre votre vitalité trop tard.

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