La médecine conventionnelle est arrivée bien après les médecines alternatives. Ces dernières, pour rappel, étaient déjà utilisées à l’époque des humains préhistoriques. C’est avec l’avènement de la science que l’on a commencé, enfin, à parler de la médecine conventionnelle.

En fait, les deux pratiques ne sont pas forcément contradictoires. Dans le cadre d’une association avec les médecines douces, il est possible de mettre en place des thérapies complémentaires. Dans cette optique, les médecines alternatives, par l’action des plantes médicinales et des massages, peuvent optimiser l’efficacité des pratiques médicales conventionnelles. On peut donc parler de médecines complémentaires.

Comment définir la médecine conventionnelle ? Quelle est son histoire ? Quelles sont ses différentes branches ? Des questions auxquelles nous allons apporter, ensemble, des réponses.

Médecine conventionnelle : c’est quoi ? Quelle est son histoire ?

À travers la médecine conventionnelle, les scientifiques se penchent sur l’étude de l’organisation de l’organisme humain. Il s’agit tout simplement de l’anatomie humaine. La discipline permet aussi de comprendre le fonctionnement du corps humain, ce qui relève de la physiologie.

Aussi, les praticiens seront capables de protéger la santé par la prévention des maladies – prophylaxie -. Comme nous le savons, ils opèrent également par le biais des traitements pour éliminer les pathologies. C’est ce que l’on appelle la thérapie.

Le rôle du médecin dans la protection de la santé des patients

Le médecin détient donc un rôle central dans la médecine conventionnelle. Issus d’une formation solide et spécialisée, les professionnels de santé vont mettre en place des thérapies et des pratiques de médecine pour soulager des maux, guérir des maladies ou atténuer les symptômes des pathologies les plus tenaces (cancers, VIH…).

Un médecin peut être un spécialiste ou un généraliste. Cela dépend, bien entendu, de la formation qu’il a suivie. En France, selon les chiffres de la Direction de la Recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS, qui est l’une des plus importantes autorités de santé), 227 300 praticiens ont été recensés au 1er janvier 2020, dont 221 300 travaillant dans la Métropole.

Histoire de la médecine conventionnelle

C’était à l’époque de la Grèce Antique que l’on a commencé à parler de la médecine conventionnelle. À l’époque, les scientifiques faisaient une séparation entre les pratiques ésotériques – considérées comme de la magie – et la médecine.

Au Ve siècle avant Jésus-Christ, Hippocrate de Cos a apporté une dimension éthique et une déontologie à la discipline. C’est le célèbre Serment d’Hippocrate qui établit les règles de conduite d’un praticien, quelle que soit sa spécialité : chirurgiens-dentistes, médecins, sages-femmes… Aujourd’hui encore, le Serment est prononcé dans les facultés de médecine de France et du monde entier.

Renaissance, XVIIe, XIXe siècles jusqu’à nos jours : l’expansion remarquable de la médecine conventionnelle

La médecine conventionnelle a connu un développement exceptionnel à partir de la Renaissance – XVe et XVIe siècle -. des expériences empiriques ont été menées. On parlait même de dissection du corps humain, ce qui était impensable au Moyen-Âge. En 1676, le savant néerlandais Antoni van Leeuwenhoek a découvert qu’il était possible d’observer les bactéries et les microbes au microscope.

Plus tard, en 1885, Louis Pasteur a mis au point le tout premier vaccin contre la rage. À partir du XXe siècle et jusqu’au XXIe, la médecine a connu une croissance fulgurante, stimulée par les découvertes scientifiques et l’application des nouvelles technologies. On parle, aujourd’hui, de biotechnologies, de santé numérique, ou encore de télémédecine.

Les différentes branches de la médecine conventionnelle

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la médecine conventionnelle regroupe un ensemble de branches.

La cardiologie

La cardiologie est une discipline de la médecine conventionnelle qui se consacre aux maladies cardio-vasculaires, à leur dépistage, à leur prévention et à leur traitement. Bref, elle traite de tout ce qui touche le cœur. Le champ d’intervention d’un cardiologue est large. Il peut faire de la prévention, tout en assurant des interventions urgentes.

Dans cette optique, il propose aux patients de passer différents examens et tests. Cela passe, notamment, par des épreuves d’efforts ou par le recours aux électrocardiogrammes. Une fois les tests passés, il analyse les résultats obtenus afin d’établir un diagnostic. Par la suite, il prescrit les traitements adéquats.

Le métier de cardiologue est en constante évolution. Il s’agit, en effet, d’un apprentissage permanent. Le champ de connaissances s’étend indéfiniment. Lorsque l’on parvient à résoudre une problématique donnée, de nouvelles questions se posent et il faudra y apporter des réponses… et ainsi de suite.

La médecine dentaire

Comme l’indique son nom, la médecine dentaire porte sur la santé bucco-dentaire. Le dentiste-chirurgien, dans cette optique, prescrit des traitements et fournit des conseils pour prévenir certaines pathologies graves.

Il peut être amené, quotidiennement, à effectuer des interventions chirurgicales mineures. Le but étant de corriger un problème donné ou de reconstruire une partie de la dentition. Le dentiste peut également installer des prothèses.

La dermatologie

Pour sa part, la dermatologie traite des maladies de la peau, du cuir chevelu, des muqueuses et des ongles. Le dermatologue peut ainsi prescrire un traitement pour les maladies graves de la peau, à l’instar de l’eczéma, du psoriasis… Il intervient également sur le plan esthétique. Dans cette optique, il livre des conseils permettant, à titre d’exemple, de limiter les marques du temps sur la peau, prévenant ainsi le vieillissement.

Notons, également, qu’un dermatologue maîtrise les compétences d’un vénérologue. Aussi, il est capable de traiter certaines affections, entraînant des réactions cutanées, transmissibles par voie sexuelle.

L’endocrinologie

À travers cette spécialité de la médecine conventionnelle, les praticiens se penchent sur le fonctionnement des maladies affectant les glandes endocrines. Il s’agit, pour rappel, des organes produisant les différentes hormones du corps.

L’endocrinologue étudie également le métabolisme, ce qui lui permet de détecter les éventuels dysfonctionnements. Aussi, il soigne les personnes rencontrant des problèmes de thyroïde (thyroïdite, hypothyroïdie, cancer de la thyroïde…). Le traitement du dysfonctionnement des glandes sexuelles relève également des compétences de l’endocrinologue.

La néphrologie

Par le biais de la néphrologie, le spécialiste traite les maladies affectant les reins. La prise en charge médicale prend en considération les symptômes de la maladie concernée, et les différentes complications – à l’instar de l’insuffisance rénale -.

Le travail d’un néphrologue est à la fois préventif et curatif. Dans la pratique, il procède à des examens cliniques, ce qui lui permet de poser le diagnostic et de prescrire le traitement adéquat.

La psychiatrie

Avec la psychiatrie, les spécialistes se penchent sur les maladies et les troubles pouvant affecter la santé mentale : névrose, schizophrénie, dépression, psychose, syndrome post-traumatique…

Un psychiatre peut être amené à collaborer avec d’autres professionnels de santé ou issus d’autres disciplines. Il peut renvoyer, en cas de besoin, vers un neurologue. Il peut également être sollicité par la police pour le traitement psychiatrique des victimes par exemple.

Bien entendu, il existe d’autres branches de la médecine conventionnelle :

  • La pneumologie pour le traitement des maladies pulmonaires
  • L’ophtalmologie pour le traitement des maladies affectant les yeux
  • L’oto-rhino-laryngologie (ORL) pour le traitement des affections touchant le nez, la gorge et les oreilles
  • La rhumatologie pour le traitement des maladies musculosquelettiques
  • La stomatologie pour le traitement des maladies touchant la cavité buccale et les parties annexes (dents, glandes salivaires, mâchoires…)
  • L’urologie pour le traitement des maladies touchant les voies génito-urinaires (urètre, prostate, vessie…)
  • La neurologie pour traiter les dysfonctionnements touchant le système nerveux central et sa périphérie
  • La gastro-entérologie pour le traitement des maladies affectant le système digestif (foie, œsophage, estomac, pancréas, intestins…).

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